Lorsque des entreprises ont besoin d’argent, elles peuvent contracter un emprunt auprès d’une banque, mais elles peuvent aussi émettre des actions. Si tu achètes l’une de ces actions, tu mets ton argent à sa disposition et, en contrepartie, tu deviens partiellement propriétaire de cette entreprise. Une action n’est donc rien d’autre qu’une preuve de participation (échangeable) dans le capital d’une entreprise.
En tant qu’actionnaire, tu as voix au chapitre lors des assemblées des actionnaires et tu participes au bénéfice éventuel réalisé par l’entreprise.
Il est possible d’investir directement dans des actions, mais aussi via un fonds d’investissement. Un tel fonds investit souvent simultanément dans des dizaines d’actions différentes. Il présente pour avantage de répartir automatiquement le risque et d’amener le gestionnaire du fonds à effectuer tout le travail pour toi.
La valeur d’une action dépend des bénéfices (escomptés) d’une entreprise et de la demande et de l'offre. En principe, plus le bénéfice escompté est important, plus le prix d’une action est élevé.
En règle générale, les actions sont cotées en bourse et leur valeur peut changer chaque jour.
Une action n’a pas d’échéance et n’a donc pas une date d’expiration après laquelle elle ne serait plus valable.
Les actions sont ce que l’on appelle du « capital à risques ». En tant qu’actionnaire, tu participes aux bénéfices, mais aussi aux pertes de l’entreprise.
Si l’entreprise dont tu as acheté les actions est déficitaire, les actions perdront de la valeur. En cas de faillite, les créanciers seront remboursés les premiers puis, après seulement et s’il reste de l’argent, les actionnaires. En d’autres termes : il est peu probable que tu récupères une partie de ton argent.